carmen carminis

me olvide de que yo habia olvida

do olvide que yo era domingo y todo lo demas

nunca eso es algo que no puedo comprender

todavia es algo que yo ya fue y donde vivi

tuve un hogar con fuego en el area del peligro noruego y es

posible que no este loca eso fue el momento de mayor felicidad

que haya tenido iluminaban mis ojos cuando hablaban de ti

ahora se que nunca escapare no me voy a deshacer el haber

sido va a ser un camino solitario un lugar abstracto dentro de territo

rio un rio riendose de mi un olvido entre vomitos y inconcien

cia no dudas alguien va a roncar

elevado sobre sus patas traseras y muy

pronto incluso que yo olvidaba me olvidare

(from The Lost Society: comments on the works of carmen by bizet)


Monday, July 13, 2020

Louis de Caix d'Hervelois




ci-rit moi ma fleur d'automne mise en abîme voilà où nous en 
sommes je n’ai pas joué de merle depuis longtemps (un souvenir 
de ma propre mer c'est le moins que l'on puisse dire) donc 
j’existe plus dans le coeur de la nuit ou sur ces coordonnées 

pour diverses tristes & inutiles communications j’utilise un système 
désert qui ressemble parfois au français à l’allemand espagnol 
anglais toutefois j’ai gardé un correspondant pour chaque nomination 
afin de créer l’illusion perdue d’une audience noyée aucun 

d’entre eux ne se sent obligé de répondre à l’exception du
correspondant italien c'est pourquoi dernièrement con ferocità 
je veux me faire remarquer seulement dans les forêts de
dante alighieri (oui dans tes bras ma brune tes bras manquants)

on y trouve des opinions différentes sur l’extrême solitude à 
venir mon bon dieu nous tue pour deux raisons l’une exclut 
nécessairement l’autre et là boum il veut se moquer de nous 
ou il est complètement indifférent mais dans tous les cas il est 

totalement indépendant de ce qu’il veut ou non et marmo
nne quelque chose en italien et se balance à la recherche 
de sa glace menteuse et de sa proie et il se tire entre les yeux 
avant même de cligner et avant de connaitre enfin le sens de

ce mot qui fait des merveilles avec sa chair vu que maintenant
je est le vendredi de personne une chanson du geste qui met fin 
à ma décision la détermination têtue le projectile entré jusqu'au 


sang dans l'harmonie du temps autoenroulé autour de sa tête